• Le Grand Amour d'Aoi ~ chapitre 6 ~
    Oui bonjour ? C'est bien vous qui avez commandé trois tonnes de fleurs bleues ? U.U (tant pis pour ceux qui ne comprendront pas ma blague pourrave xD)

    A ces mots, mon coeur fait un bond de trois mètres dans ma poitrine. Voilà, il m'a fait sa déclaration... je fais quoi maintenant ?
    Uruha à baissé ces yeux, de manière à ne pas rencontrer mon regard. Je sais que si je mets trop de temps à répondre il va se sentir mal à l'aise.
    Je lui caresse doucement la joue et il redresse la tête, me regarde avec des yeux pleins d'espoirs.
    Ce visage si familier, ses yeux dont j'ai essuyé les larmes maintes foi, ces lèvres d'une pureté sublime [je sais pas trop si ça veut dire quelque chose XD] qui s'offrent à moi...
    Incapable de résister plus longtemps, je me lance : qui ne tente rien n'a rien, si notre amour n'est pas assez fort, tant pis ! (je sais je suis très pessimiste sur ce coup là mais bon c'est la vie pas le paradis è_é).
    Je referme mes lèvres sur celles d'Uruha si douces, si chaudes, si sucrées, si... On dirait des chamallows ! ♥ (aurais-je, par le plus grand des hasards, faim ? XD). [nan c'est moi =_=']
    Jamais de ma vie je n'aurai pu imaginer goûter un jour aux lèvres de mon meilleur ami d'enfance. C'est si... bon... si... différent de tous les autres baisers que j'ai donné ou reçu dans ma courte existence sur cette planète.
    Tout à coup je sens quelque chose de mouillé sur les joues d'Uruha. Des larmes ?
    Je mets fin à ce baiser et regarde mon ami. Oui, il pleure. Je le serre contre mon coeur.

    Moi- Ruwa, pourquoi pleures tu ?
    Uru- Je-je suis si heureux... Tu ne peux pas savoir combien de temps j'ai attendu ce moment... Chaque jour qui passait je te voyais, pour les répétitions ou simplement pour aller prendre un café ou voir un film, et ça me rendait malade de ne pas t'avouer mes sentiments... Aujourd'hui c'est comme si un poids me quitte.

    J'essuie les perles d'eau salées qui baignent son visage d'ange.

    Moi- Alors pourquoi ne me le disais-tu pas ?

    Uru- Parce que... J'avais peur de ta réaction... Peur que tu me rejettes, peur de briser notre amitié...

    Je soupire et lui souris. Maintenant je le sais, je l'aime. Je n'avais jamais bien compris jusqu'à présent cette étrange chaleur qui m'envahissait à chaque fois que j'étais avec lui. L'amour...
    Uruha... Mon amour... [Peuh u_u']
    Je l'embrasse à nouveau, le faisant frissonner de bonheur. Il appui sur ma nuque et je me blottis contre lui. Je sens sa langue me caresser timidement les lèvres, je les entrouvres et nos langues se mêlent. Mon ami passe ses mains sous mon T-shirt, le retire, caresse doucement mon torse. Ce tendre baiser se fait passion.
    Je murmure, déposant un petit baiser dans son cou :

    Moi- Ce n'est pas très confortable des carrelages, tu ne trouves pas ?

    Il me sourit, les yeux brillants d'excitation.


    Uru- Oui, tu as raison...

    Je pousse un petit cri de surprise lorsque, toujours en m'embrassant, mon ange me soulève et me porte jusque dans ma chambre, sur mon lit.
    Il me plaque contre les oreillers et je lui retire son haut, gémissant et soupirant sous les rafales de ses baisers ardents.
    Partout sur mon corps survolent ses lèvres brûlantes.
    Mon désir augmente au fur et à mesure que les secondes s'écoulent.
    Je n'en peux plus, je saisis mon amour par les hanches, le fait passer sous moi, inversant subitement les rôles, devenant dominant à mon tour.
    Uruha, un sourire angélique sur ses lèvres purpurines, enlève doucement mon boxer. Je me hâte de faire de même avec le sien. Le dernier vêtement, fragile frontière à nos ébats, tombe sur le sol à côté de notre couche.
    C'est avec plaisir que je fais glisser ma langue sur le torse brûlant de mon compagnon, qui pousse des gémissements démesurés qui s'accentuent lorsque, arrivé au niveau de son entrejambe, je donne un petit coup de langue gourmand à son membre dressé de désir et d'excitation. J'en donne un second, un troisième puis un quatrième. Mon ange me supplie de continuer. Je lui souris malicieusement et me plis docilement à sa demande.
    Sur le matelas, Uruha se cambre et serre les draps dans ses poings. Il grogne lorsque j'écarte mes lèvres de son engin. [Just call me the porn fairy xD *SBAFF* ok maggle ç_ç]

    Uru- Aoooi... Ne t'arrêtes pas s'il te plait... *yeux de chat potté*

    Mon sourire s'élargit. Et je remonte vers lui, l'embrasse encore lui mordillant les lèvres.

    Moi- Non non non... J'ai bien d'autres ambitions...mais pour tes jolies petites fesses !


    Je lui donne un petit coup de bassin, lui fait comprendre ce que je veux. Mon compagnon rougit et il entoure mes hanches de ses jambes, collant ses sublimes cuisses (qui me font baver *ç* [tu crois que t'es le seul à qui ça fait cet effet, crétin ? >.<"]) contre moi.
    Il s'agrippe à mes épaules et c'est partit mon kiki xD [désolée je n'ai vraiment pas pu résister à ma connerie =D] Je le pénètre en douceur pour ne pas lui faire (trop) mal (vu que Môssieur c'est plains d'avoir souffert hier soir -_-') et commence de doux vas et viens dont la vitesse croît ainsi que nos gémissements dans la semi-obscurité de la chambre.
    Les soupirs et petits cris se transforment peu à peu en hurlements de plaisir. Je me sens soudainement monté au septième ciel et je me relâche en Uruha avec un hurlement encore plus puissant que tous les précédents.
    Exténué, je me laisse retomber aux côtés de mon amour. On se regarde, se caresse le visage, on rit et s'embrasse encore. Uruha, pâle, tremblant et transpirant tout comme moi, enfouit son beau visage au creux de mon épaule.

    Uru- Merci Aoi, c'était encore mieux que la dernière fois...

    Je dépose un baiser sur son front et ferme doucement les paupières. Nous nous endormons ainsi enlacés, et le souffle bruyant et court, bientôt apaisé par le sommeil.

    [... fin du lemon, vous pouvez sortir vos mouchoirs pour pleurer... de rire T-T c'est vraiment caricaturé mais bon j'vais quand même pas aller regarder des films X gays pour avoir des textes plus réalistes mdr (quoique j'en serais bien capable mais ça me ferai plus rire qu'autre chose <.< je sais, je suis pas nette xD)]

    Je rêve, encore une fois. Mais contrairement à mon dernier songe, je ne suis pas à la plage mais dans une pièce aux murs blancs et nus. Il n'y a pas de fenêtre et la seule source de lumière est une vielle ampoule dénudée qui pend au plafond.
    A l'autre bout de la pièce il y a une porte, simple elle aussi et sans ornement aucun.
    Il y a un homme qui se tient debout au milieu de la salle. Il porte un élégant habit de cérémonie, comme s'il allait à un mariage.
    L'homme se retourne vers la porte et je me reconnais avec stupeur. Je m'approche doucement de cet autre moi mais il ne me voit pas. Je suis comme transparent.
    Soudain la porte s'ouvre en grand et les membres de ma famille pénètrent un à un dans la pièce. Ils forment un demi-cercle autour de mon double. Ma mère, feu mon père, mon frère, mes cousins et mes cousines : ils sont tous présents.
    La voix de ma mère s'élève dans le silence quasi religieux qui pèse sur l'assemblée.

    Mum- Aoi, mon fils, il est temps que tu nous présente ta future femme, celle que tu chériras le restant de tes jours et qui portera tes enfants...

    A mon grand étonnement, AoiII hoche docilement la tête (au lieu de trouver maints et maints prétextes pour expliquer son incapacité de présenter sa fiancée à sa famille, comme je l'aurai sans doute fait...).
    La porte s'ouvre à nouveau et laisse le passage à celle qui doit probablement être la future femme d'AoiII.
    Elle est vêtue d'un kimono rouge décoré d'une myriade de fleurs de toutes les couleurs. Les broderies (les fleurs, quoi) brillent comme si une multitude de joyaux y avaient étés cousus.
    Nul ne peut voir le visage de la mariée, il est caché par un voile doré d'où dépasse une tresse en coton rouge et or [une tresse comme celle que j'ai dans les cheveux >w< enfin ça c'était il y a deux mois XD]. Une splendide couronne de fleurs orne la tête de la jeune femme.
    Dès l'entrée de cette divine apparition tous les regards se sont tournés vers celle-ci. La jeune personne s'avance, tête humblement baissée, vers mon second moi, lentement et avec une grâce sans pareille, elle s'avance et réduit peu à peu la distance qui la sépare de son futur époux. A son passage, les membres de ma famille s'écartent respectueusement.
    Arrivée à un mètre d'AoiII, l'apparition s'agenouille devant lui, son beau kimono de soie se répandant telle une vague autour de sa merveilleuse personne.
    Alors, deux petites mains blanche sortent des manches amples et soulèvent doucement le voile. Dans la pièce, chacun retient son souffle. Le voile est levé et dévoile un visage que je connais bien : ces lèvres pulpeuses et tentatrices, ces yeux pétillants de joie de vivre, ce nez, ces joues, ces cheveux...
    Uruha...
    Le sourire aux lèvres il me regarde. Oui, il me regarde à moi et non pas à ce clone d'AoiII.
    Il croise ses mains sur son coeur et me demande d'une voix où pointe l'émotion :

    Uru- Veux-tu m'épouser Aoi ?


    Je me réveille en sursaut, regarde le réveil : deux heures du matin.
    Dehors le martèlement de la pluie sur le trottoir me rassure ainsi que le souffle chaud et paisible d'Uruha dans mon cou. Je frissonne et remonte la couverture sur nos deux corps dénudés.
    Que veut dire ce rêve ?

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