• And then I became a boy. [prologue]

    And then I became a boy. [prologue]Titre: And then I became a boy. (titre pourri, je vous l'accorde) / PROLOGUE


    Genre: Romance/Drama + Humour/Friendship


    Pairing: Zoro/Sanji ('of course!' j'ai envie de dire XD)

    Résumé: Sanji est un intersexuel. Malgré son opération, depuis tout petit il s'est comporté et considéré comme une fille. Mais voilà qu'à son arrivée à son nouveau lycée, la puberté apporte définitivement à son corps les marques du 'sexe fort'. Grand féministe méprisant les trois quarts des hommes, arrivera-t-il à gérer son nouveau rôle de jeune homme sans faire trop de bavures ?

    Disclaimer: Les personnages de One Piece appartiennent à Oda Eiichiro, les autres sont de moi. Certaines d'entre vous reconnaitront peut-être en idée de base le drama IS~Otoko demo Onna demo nai Sei(littéralement : « le genre qui n'est ni homme, ni femme ») ^^ Couverture : J'emprunte ce Sanji féminin à honeyf de devientart :3 Cependant, dans l'histoire, Sanji porte la frange de l'autre côté.

    Pour finir, avant de vous souhaiter une bonne lecture, je souhaiterai préciser que lorsque j'ai ouvert une page internet recensant tous les cas d'intersexualité (parce que j'aime bien être documentée quand j'écris quelque chose), je n'ai rien compris du jargon scientifique qui faisait la quasi-totalité du document. La seule chose que j'ai compris, en fait, c'est qu'il y a un cas d'intersexualité qui ressemble à celui de Sanji, c'est tout, je n'ai donc pas la prétention de décrire des faits réalistes dans cette fic 'o'

    Bonne lecture~ x)


    Jeudi 28 août.

    Cher Journal,

    Je m'appelle Sanji, mais tous les gens que j'ai rencontrés depuis toute petite me connaissent seulement sous le nom de 'Sunny'. Un peu bizarre non ? Bon, en même temps ce n'est pas comme si un journal intime pouvait répondre à ma question et/ou approuver mes dires, mais si j'écris c'est pour me soulager de tout ce qui m'alourdi l'esprit. Alors, autant le faire avec style et des questions rhétoriques.
    Mon histoire, mon corps, l'histoire de mon corps est si complexe que je ressens un besoin pressant de la coucher bien à plat sur le papier, dans l'espoir de me libérer de l'espèce de gigantesque nœud mental qui me fout la migraine à chaque fois que je tente de le démêler. J'en ai besoin avant de commencer ce nouveau challenge que sera ma vie dès demain.

    Il y a encore un mois, j'étais Sunny, j'habitais dans le sud de la France avec ma famille : Masaki, mon père, Emma ma mère, Ambre ma petite sœur de neuf ans, et j'étais une fille. Ou du moins considérée comme telle. A présent, il faut m'appeler Sanji, j'ai déménagé sur la côte ouest d'une ville appelée Yokosuka – dans la préfecture de Kanagawa, au Japon. Mon lycée est dans la grosse ville voisine – Yokohama – et je dois y aller en tant que garçon, dans un uniforme de… garçon. Et en plus j'ai dû couper mes longs cheveux blonds qui m'allaient jusqu'aux fesses. Dégoutée. (Ou plutôt, 'dégouté', devrais-je dire maintenant, mais à ce que je sache on n'a pas besoin de jouer la comédie face à un journal intime, alors je vais rester moi-même et parler au féminin).

    Comme explication à cette situation plus que bizarre que je viens d'écrire plus haut, il faut déjà savoir que je suis un IS. Un intersexuel. Les intersexuels sont, pour expliquer avec simplicité, des personnes dont le corps n'a pas réussi à se décider entre fille ou garçon et a fini par choisir les deux. Mon corps est un sacré rebelle. Il y a des dizaines de types d'IS différents, et honnêtement je ne me suis pas amusée à apprendre tous les cas possibles. J'avoue que j'ai déjà assez de mal à retenir le nom du mien alors… attends, c'est quoi déjà ? … Ok, bon ben j'ai encore oublié et ça me fait une belle jambe.

    Les gens comme moi ne sont pas reconnus par la société. Je n'existe pas à ses yeux. C'est vrai quoi, à part dans les formulaires d'inscription de quelques sites web qui se veulent plus originaux que les autres, t'as déjà vu une case 'intersexuel' à côté de celles de 'sexe masculin' et 'sexe féminin' dans un quelconque papier officiel ? Moi non, et honnêtement, je pense que les 'une personne sur quatre mille autres' qui sont dans le même cas que moi n'ont jamais eu ce 'plaisir' non plus. Et puis de toute façon, ce n'est pas quelque chose dont on se vante publiquement, alors il vaut mieux se cacher, oui, et que personne ne s'aperçoive de notre existence. On ne sait jamais, on pourrait se faire prendre pour des aliens voulant envahir la Terre, haha. Pourtant, j'aimerais un jour pouvoir dire aux gens que je croise qui je suis réellement, et ce sans avoir peur d'être jugée.

    La grande majorité des parents d'IS ont décidé de faire opérer leur enfant très peu de temps après leur naissance. Juste le temps de se décider sur ce qu'ils préfèrent avoir : 'une petite fille ou un petit garçon ?' et hop, l'opération est prescrite. Même s'il y a des risques que l'enfant ne puisse procréer plus tard, c'est toujours mieux d'être stérile qu'être 'trop différent' selon le commun des parents.

    Les miens de parents, ils avaient d'abord décidé que l'opération pouvait attendre, attendre que je sois assez mature pour décider seule du sort de mon propre corps. Mais au final, il a fallut opérer quand même, car mes organes intérieurs féminins étaient mal positionnés et cela risquait de se révéler cancérigène si laissé tel quel. Je suis devenu un petit garçon, autant physiquement que dans le livret familial… fin de l'histoire ?

    Pourtant, si mon corps est identique à celui de n'importe quel homme normalement constitué – un homme aux traits plus fins que la moyenne et à une peau anormalement douce pour un homme… m'enfin bon, passons – ma psyché a pris le chemin inverse, celui qui mène au côté rose de la force.

    J'adore cuisiner, coudre, les trucs mignons, les accessoires pour cheveux, les robes, mettre du rose sur mes joues, me faire des anglaises et des tresses (ou plutôt, j'adorais, parce que maintenant ce n'est plus vraiment possible…), m'appliquer à la présentation de tous mes plats comme s'ils étaient des œuvres d'art, manger des sucreries, lire des shoujou manga à l'eau de rose… ah, et si je me casse un ongle et que je n'ai pas de lime sur moi pour rattraper le coup, c'est la psychose. Ma petite sœur, depuis sa naissance c'est ma petite poupée attitrée. Mon mini-moi. Et enfin, j'ai un caractère si tatillon et exigeant qu'on m'appelle parfois princesse – manière détournée de me signaler que je suis une chieuse, mais cela me plait assez.

    On pourrait croire vu mes goûts que je suis une poupée Barbie idiote, mais cela n'est pas le cas et mon fort caractère a tendance à prouver le contraire à ceux qui me jugeraient trop vite. Je ne suis pas une pouffiasse sans cerveau, j'aime aussi lire des chef-d'œuvres de la littérature et de la poésie de tout horizons et je suis ouverte d'esprit… contrairement à la grande majorité des hommes, ces hommes des cavernes mal léchés.

    Bref, depuis que je suis petite c'est comme ça que je me suis construite et mes parents, ne voulant que mon bonheur, n'ont jamais rien fait pour m'empêcher de jouer à la poupée avec mes amies de maternelle ou autre. Ils avaient même adopté le prénom par lequel je faisais référence à moi-même lorsque je ne savais pas encore bien prononcer 'Sanji', qui s'était transformé en un mirifique 'Sanni'. A chaque rentrée que j'ai faite, une petite entrevue avec mes professeurs et l'infirmière de l'école et j'étais classifiée en tant que fille pour le reste de l'année scolaire. J'étais devenue Sunny. Mais maintenant il va falloir que tout ça change.

    Je ne sais pas si c'est à cause de tous les changements engendrés par notre déménagement au Japon ou si c'est naturel – probablement les deux – mais mon corps a été complètement bouleversé. Les filles atteignent toujours la puberté bien avant les garçons, c'est bien connu, alors même si parmi mes camarades de classes aux rondeurs nouvelles, je passais pour une planche à pain ('hey mamzelle, ton daron il serait pas boulanger ? Nan parce que t'es une vraie planche à pain LOL MDR', haha très drôle), j'avais encore cette silhouette fine qu'on pouvait méprendre avec celle d'une fille. Et la voix aussi.

    Dès notre arrivée au Japon, BAM poussée de croissance : torse et épaules qui s'élargissent, plus moyen de rentrer dans aucune de mes robes BAM puberté en mode accélérée : poils qui s'épaississent et se démultiplient – allant même jusqu'à attaquer la pointe de mon menton – voix d'ordinaire si douce qui mue et tout ça en à peine un mois, me clouant à mon futon à l'aide d'un lourd marteau appelé Fièvre.

    Entre les allers-retours à l'hôpital, les prises de cachets de testostérones censés aider mon corps à se développer et les douleurs liées à la croissance brusque de mon squelette, inutile de préciser que j'avais l'impression d'être un monstre en pleine transformation et que je n'ai pas vraiment eu l'occasion de visiter les alentours.

    Evidemment lorsque je me suis présentée à mon nouveau lycée pour m'inscrire, il y a quatre jours, accompagnée de ma mère, l'habituelle conversation à propos de mon 'petit problème' nous a tout de suite parue superflue et est passée à la trappe. On m'a fait faire le tour des bâtiments, montré ma future classe, donné mon emploi du temps, pris mes mesures pour la confection de mon uniforme… masculin et basta.

    Demain, l'aventure commence et je me sens super prête dans mon nouveau corps affaibli par ma 'transformation' et la chaleur étouffante et humide de la région ! haha…

    God gracious. Je ne sais même pas si je vais arriver à dormir cette nuit.

    Aller, je vais m'arrêter là pour aujourd'hui, c'est l'heure de mes cachets.


    Salut les gens, merci d'avoir lu jusqu'ici ça me fait très plaisir vous savez n.n

    Je me suis enfin décidée à poster le prologue de cette histoire qui me trotte dans la tête depuis plus de trois mois. Mon but premier était d'écrire plusieurs chapitres à l'avance – voire même de finir l'histoire – avant de commencer à poster, mais je manque de confiance en moi et finalement, après avoir écrit plusieurs pages du premier chapitre, j'ai pensé que c'était peut-être mieux que je poste au fur et à mesure.

    Comme ça, vous lecteurs, vous pouvez me dire ce que vous pensez, ce qui vous déplais, ce que vous aimez et ce qui vous ne vous parait pas très clair et moi, derrière mon écran, je suis motivée et je sais que je n'écris pas pour rien (car en effet j'écris surtout pour les autres – vous par extension) . Enfin, si vous pensez que cette histoire ne vaut pas la peine d'être continuée, signalez-le aussi hein~ T.T

    Pour celles (ceux ?) qui se poseraient la question : non, toute l'histoire ne sera pas sous forme de journal intime. J'ai pensé qu'expliquer la situation de Sanji sous la forme narrative serait trop lourd à lire, alors qu'en utilisant l'astuce du journal intime, grâce à sa forme moins littéraire et presque 'parlée', l'explication était tout de suite plus fluide pour le lecteur… à vous de me le confirmer ou pas :3

    Ensuite, Sanji sera désigné par le pronom 'il' dans la narration de l'histoire (je préfère préciser au cas où certaines seraient gênées à l'idée que ce soit le contraire).

    En espérant que cela m'aide à rendre mon histoire plus précise (dans la géographie, la description, la culture), je fais appel aux souvenirs de mon semestre d'études au Japon ou j'étais en famille d'accueil à Yokosuka et mon lycée se situait dans un quartier de Yokohama. J'essayerai donc d'être le plus réaliste possible dans mes descriptions en espérant vous faire voyager au travers de mon récit !

    Sanji sait évidemment parler le japonais grâce à son père ainsi qu'à sa mère qui le parle couramment, mais il aura du mal à comprendre les expressions des jeunes d'aujourd'hui. Oh et il aura aussi quelques lacunes au niveau des kanji ! Et je l'imagine bien avec quelques petits chocs culturels ^^

    Voilà voilà~ n'hésitez surtout pas *sort une massue* à commenter pour dire ce que vous pensez et si vous avez des questions :3 Chu~


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