• ° . • * ° *• . ° я є ιт α χ к α ι ° . • *° * • . °

    CE ONE-SHOT EST VRAIMENT POURRI ! (de la pure daube, je vous déconseille de commencer par lire ça !)



    Ce sentiment mystérieux qu'est l'amour, je le ressens au plus profond de mon être, ce pourrait-il que ce feu dévastateur dans mon c½ur brûle pour lui ?
    Lui, il sourit, il rit, il éclaire de son aura lumineuse ma vie sombre et glacée.
    Moi, pâle ombre dans l'intensité du cercle d'or qui nous réchauffe, petite tâche misérable dans mon néant existentiel, seul jusqu'à ce que lui, petit ange de lumière
    apparaisse devant moi avec ses yeux rieurs, son sourire éclatant et son rire cristallin...
    Tout ici est douceur, tiédeur, sagesse et sûreté : Il est là.
    Mon coeur se mit à battre avec une telle célérité que je fus bien obligé de m'asseoir pour reprendre mon souffle.
    Il me regarda, à la fois inquiet et intrigué par mon comportement et, avec son beau sourire d'ange que jamais personne en ce monde ne pourra égaler, me demanda si ça allait.
    Non Kai, ça ne va pas. J'aurais aimé te crier haut et fort l'amour incommensurable que je te voue depuis le début, t'embrasser et sentir ta peau si douce contre la mienne. Mais j'ai peur. Peur que tu me repousses, peur que tes beaux yeux chocolat se plissent en un air de dégout profond face à mon homosexualité.
    Je me suis mis à pleurer. Toutes les larmes de mon corps coulaient à flot de mes yeux, roulaient sur mon bandeau et éclaboussaient fatalement mon jean.
    Il me serra dans ses bras pour me réconforter, me demanda la raison de ces pleurs. Il me chuchota au creux de l'oreille qu'il sera toujours là pour moi, quoi qu'il arrive.
    Oh Kai, tant de gentillesses et d'attentions de ta part qui me font fondre.
    Je levai doucement les yeux vers lui, rougis et les rebais
    sa.

    -Ha Ha Ha, Reita depuis quand tu es si timide ?
    -Qu'est ce que tu racontes baka, je suis pas timide !

    Il me souleva le menton et rit de plus belle :

    -Tu vois tu rougis encore ! Allez, dis tout à tonton Kai !
    -J'ai rien.

    Il fit la moue.

    -Rei-chan, tu me vexes là ! Tu ne me crois donc pas capable de garder un secret ?
    -Hein ? Mais non voyons !
    -Alors dis-moi !

    Je pris mon inspiration et :


    -Ben en faite c'est que j'ai pas rangé ma chambre et ma mère vient à mon appart' ce soir, je dois y aller ! Bye Bye!

    Rààààh l'excuse bidon! Je fais vraiment piètre comédien !
    Kai me dévisagea, fronçant les sourcils puis alors que je me levai précipitamment pour fuir, me sauta dessus et me plaqua contre le canapé, l'air furieux.

    -Pas de ça avec moi Reita ! Maintenant c'est soit tu me dis la vérité, soit on dort ici parce qu'on bouge pas tant que tu ne ma rien dis !

    Même un Kai en colère reste un Kai sexy, c'est presque si je ne poussais pas un soupir de satisfaction à le sentir tout contre moi, m'enserrant dans ses bras comme si j'allais lui échapper (quelle idée) ! Perdu dans l'extase profondément débile qui m'emplissait peu à peu, je lui murmurais :


    -Dormir avec toi ne me dérange pas...

    Je rougis à nouveau lorsque je me rendis compte de ma bêtise et me rattrapai illico presto afin de minimiser les dégâts :


    -Enfin, du moment que c'est toi qui fait la bouffe ! (vous parlez d'un rattrapage !)

    Un grand sourire malicieux illumina le visage de mon adoré. Il pinça mes bourrelets et je remuais comme un bébé sous lui.

    -Mmmm... Te faire à manger ? Tu ne crois pas que tu es un peu trop gras déjà? Regarde-moi ces bourrelets ! Là, là et encore là ! Et j'en passe !

    Je lui tirai la langue. Il se leva et, pointant un doigt accusateur-qui-ne-l'est-pas-vraiment, il s'esclaffa :

    -Et depuis quand tu apprécie ma nourriture toi ? D'habitude je sus eau et sang pour te faire avaler ne serrait-ce qu'une bouchée et là...

    Je le regardai avec l'air le plus innocent que j'avais en réserve et déclara, résigné :

    -Il va bien falloir me résoudre à manger tes petits plats vu que, si c'est moi qui me mets à cuisiner le résultat ne sera pas forcément comestible...

    Il réfléchit et me sourit :


    -C'est vrai, tu n'as pas tout à fait tord, mais j'aurai droit à quoi si je te nourris, petit tamagochi ?
    -Ben... je sais pas moi, ce que tu veux !
    -OK, déjà tu me dis ton problème et puis après on verra pour le reste...

    J'ouvris grand les yeux : Kuso ! Je mettais fais avoir, j'allais être obligé de lui avouer mes sentiments pour lui... A moins que je trouve une nouvelle parade, mais vu mes talents de comédien fort peu exceptionnels et la force de rugbymen de Kai c'était pour ainsi dire impossible.
    Alors quoi ? Fuir à toutes jambes en priant pour qu'il ne me rattrape pas ? Je regardais alentours, espérant trouver une sortie de secours et sachant d'avance que je n'en trouverai pas... Quatre murs, trois fenêtres (mais pas la peine de rêver : on est au dernier étage...). La porte d'entrée, mon seul espoir de survie. Kai surpris mon regard et ferma ma seule chance de m'enfuir à clé puis fourra cette dernière dans la poche arrière de son jean. Il me jeta un dernier regard, un sourire, puis se dirigea vers la cuisine, me laissant complètement désespéré, affalé sur le canapé.
    NON NON NON NOOOOOOOOOOOOON POURQUOI ? KAMISAMA, JE NE SUIS PAS ENCORE PRÊT POUR LUI DIRE ! ! ! ! !

    -Je fais des boulettes de viande et du riz, ça te va Rei-chan ?
    -Oh OUI !

    Kai se tourna vers moi, choqué :


    -Ça te fais jouir que je te prépare des boulettes de viande et du riz ?


    Je levai la tête du coussin avec lequel je tentais de me suicider et le regardai d'un air morne :

    -Bien sûr, quoi de plus jouissant ?
    -Oh Reita, c'est pas la mort ! Ton secret je vais pas le répéter sous tout les toits, il n'y a pas de raisons à ce que tu ais peur !

    J'haussais les épaules et me levant, je me mis à déplier le vieux canapé qui nous servirait de lit pour la nuit. L'avis de l'expert en matelas : trop confortable ! (j'espère que vous aurez saisi l'ironie de mes dires).
    Je caressais la douce idée de me cacher sous les draps [il a trop écouté Bénabar XD] juste après dîner pour éviter les questions embarrassantes de Kai, mais je n'y croyais pas trop...

    -A TABLE ! ! ! ! s'écria-t-il de sa voix si mélodieuse...

    Je m'assis avec méfiance devant mon assiette que je reniflai avant de saisir une petite boulette de viande à l'aide de mes baguettes et de l'enfourner prudemment dans la bouche... Hmmmm.... Pas mal, pas mal du tout ! Non en faite c'est bon ! Très bon même ! Je lève les yeux vers Kai, qui attend mon verdict.

    -Alors ?
    -Bof, c'est pas terrible...
    -Trop de sel ? Trop de poivre ? Trop de persil ? Trop de ...

    Au fur-et-à-mesure qu'il énumérait les ingrédients de ses boulettes de viande (au moins une bonne centaine) je me rendais compte de l'application dont il avait fais preuve pour la préparation de simple boulettes...
    Il éclata en sanglots :


    -Rààààh je sers à rien, je voulais que ça te plaises pour une fois ! J'ai même inventé une nouvelle recette de boulettes rien que pour toi... Je suis désolé, on va tout jeter et commander des pizzas... Pardon.


    Il saisit le plat de boulettes et ouvrit grand la poubelle.

    -NOOOOOOOOOOON Kai je t'en supplie ne fais pas ça !

    Il suspendit son geste pour me regarder, les yeux ronds comme des billes.

    -Pardon ?
    -J'ai dis « Kai je t'en supplie ne fais pas ça ! ».

    -Je sais bien mais... Tu... Tu aimes ce que je t'ai préparé ?
    -OUI OH OUI, il y a ce petit goût de je-ne-sais-quoi qui me rappelle les boulettes de viande que me préparait ma mère quand j'étais petit ! *raconte ce qui lui passe par la tête, c'est à dire n'importe quoi*
    -C'est pas vrai, hein ? Je veux dire... Tu dis ça pour me faire plaisir, n'est-ce pas ?
    -Re-po-se-ce-plat-de-bou-le-ttes-de-vi-an-de-i-mmé-di-a-te-ment-si-tu-tiens-à-la-vie.

    Fasciné, il reposa le plat sur la table, s'assit et me dit :

    -Mange.

    Je lui fis un petit sourire en coin et me servis abondamment.
    Puis, sous le regard ému de Kai, je savourai chacune de ses boulettes.
    Lorsque j'eus terminé, je posais mes baguettes aux côtés de mon assiette, et me léchant les lèvres, le regarda droit dans les yeux.
    Kai se jeta sur moi, me fit presque tomber de ma chaise.

    -OOOOOH Bébé Reita à miamé toutes ses boulettes, c'est bien bébé Rei-Rei, t'es un bon bébé, maintenant il te faut faire un gros rototo et pis après HOP ! au DoDo!

    -Euh... On va éviter pour le rot, OK Kai ?
    -Oui mon chou.

    Je le dévisagea. Ses yeux pétillaient de joie et un grand sourire éclairait son beau visage. A cet instant, je ne pus m'empêcher de déposer un baisé au coin de ses lèvres.
    Je m'écartais précipitamment, apeuré par ce que je venais de faire. Nous rougîmes tout deux.

    -Je... Pardon Kai...
    -C'est ça que tu voulais me cacher depuis tout à l'heure, Rei-chan ? Tu... Tu es amoureux de moi ?

    Oh mon Dieu, je me sentais prêt à m'évanouir sur place... Mais je pris sur moi et leva les yeux vers lui.


    -Oui Kai, je t'aime...

    Il ne dit rien, les yeux brillant d'émotion, il passa ses bras autour de mon cou et, toujours assis sur moi, cella nos lèvres en un doux baisé qui me fit frissonner...
    Il me souffla :


    - Moi aussi je t'aime Reita... Et tu ne peux pas savoir à quel point j'ai attendu ce moment...

    A ces mots, mon coeur bondit dans ma poitrine. Des larmes de joie perlèrent au coin de mes paupières. J'étais heureux. Kai me prit la tête entre ses mains et essuya doucement mes larmes avant de m'embrasser pour la deuxième fois. J'entrouvrais mes lèvres et sa langue pénétra dans ma bouche.
    Nos langues se mêlèrent en un ballet essoufflant tandis que les mains de mon batteur préféré se promenaient à présent sous ma chemise, me caressant doucement le torse. Kai interrompit notre baisé pour goûter à mon cou, avec ses lèvres si douces.... hmmm... se contact sur ma peau... c'est si... excitant...


    -Qu'est ce que c'est?

    ... Me demanda mon ange en désignant "la bosse" qui venait de se former au niveau de mon entrejambe.
    Oops! Je piquai un fard et inventai :

    -Bah euh... Mon set de clés, pourquoi?

    Kai éclata de rire et déposa un énième baisé dans mon cou, se qui accentua la protubérance de "la bosse".


    -Ton set de clés? Vraiment?

    Il me fit une moue aguicheuse et appuya doucement mais fermement sur mon érection. Je gémis.
    Il me mordilla l'oreille et me murmura :


    -Je sais ce que tu veux, Rei-chan... Suis-moi...

    Il se leva et, me prenant par la main, m'entraîna à sa suite jusqu'au salon.
    Une fois à destination il me poussa sur le canapé, s'assit à califourchon sur moi.

    -Kai, je...

    Comment dire? Vous-savez, quand les mots ne suffisent plus, le langage du corps prend la relève.
    Ce besoin je l'ai ressentis fort dans mon c½ur. J'ai pris la main de mon Adonis et l'ai pressée doucement, le regardant fiévreusement dans les yeux.
    Kai a comprit. Avec un sourire timide, il commença à déboutonner ma chemise tandis que je faisais de même avec la sienne avant de l'envoyer valser au travers de la pièce.
    Nos pantalons et chaussettes connurent le même sort que nos hauts ainsi que nos boxers.
    Lorsque nous fûmes nus, nous nous regardâmes et rigolâmes en ch½ur.
    C'était assez étrange pour nous : Dire que quelques minutes plutôt, rien ne nous reliait vraiment à part le fait de faire partit du même groupe de musique et de partager un sentiment réciproque. Et voilà que nous étions prêts à nous envoyer en l'air... Comme ça... Bon OK, il n'y avait vraiment rien de comique mais nous riions pour évacuer le stress de notre première fois ensemble.
    Kai s'est lentement allongé sur moi et nous nous sommes encore embrassés, mais cette fois plus passionnément, plus sensuellement, faisant durer un maximum se plaisir si simple à obtenir avant de passer à l'acte...


    ***

    Je ne me souviens que de quelques sensations, chacune très fortes :
    Kai m'enlaçant par derrière, son souffle chaud saccadé par l'effort sur ma nuque,
    ses gémissement démesurés alors que je m'affairais auprès de son bas-ventre.
    [Reita, gros suceur!!! xD]
    Et surtout, souvenir qui ne me quittera jamais de toute ma vie
    et même jusque dans ma mort : le bonheur intense que j'ai ressentis entre ses bras cette nuit là.
    ***

    Kai, cela fait à présent deux mois que nous sommes ensembles et chaque jours nous nous aimons encore plus fort. Je veux que que tu saches que jamais je ne regretterai tous ces moments passés en ta compagnie. Ils resteront gravés dans mon coeur.
    Je t'aime, ne l'oublies jamais Kai-chan...
    Reita


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