• 愛の葵、章十八。 (le grand amour d'aoi chap'18)

    L'appareil ne s'étant pas ouvert lors de sa chute phénoménale, les photos sont saines et sauves, et c'est ainsi que notre bien aimée Camille Tralala rédige le jour même, son scoop qui lui permettra de gagner de quoi vivre dans l'oisiveté la plus complète pendant les quelques mois à venir.
    Elle fini son article, puis choisi avec soin les photos qui l'illustreront. Elle opte pour une photo des deux amants en train de s'embrasser langoureusement sur le lit de l'hôtel, et une seconde où ils sont étendus dans le même lit vaste, après l'acte, blottis l'un contre l'autre, amoureusement.
    Bien sûr, avec son esprit mal tourné de grosse perverse, Camille a pris aussi quelques clichés pornographiques du couple, mais elle décide de les conserver pour son usage personnel, et de les faire encadrer pour les afficher dans l'entrée de son minuscule appartement. Cela sera si joli ! Et puis, comme elle n'a jamais de visites... Personne ne risque d'être choqué !
    Lorsque la topographie de son article lui convient enfin, elle enregistre son travail et prend son téléphone portable. Elle compose le numéro du rédacteur en chef de « Sex-People-Topicality ». Une secrétaire décroche et lui annonce poliment que Shou-san la prendra bientôt en ligne. La journaliste ne fait aucun commentaire et une musique d'attente débile résonne dans le combiné. Au bout de deux minutes, elle s'impatiente :

    - Ptain mais elle va me bouffer tout mon crédit la nana !

    A ces mots la musique s'arrête net :

    - Je n'essaie pas de « bouffer » tout votre crédit, mais de vous faire patienter ! Rétorque la secrétaire avant de raccrocher aussi sec, laissant Camille bouche bée.

    La jeune femme hésite quelques secondes avant de rappeler. Heureusement, c'est Shou-san qui lui répond cette fois. Elle lui propose son article, et l'homme se montre immédiatement intéressé par le sujet. Il accepte même la somme astronomique que lui demande la journaliste sans gêne. «
    Je savais que ce scoop pourrait me rapporter beaucoup! Je suis géniale ! » se dit Camille, tout en envoyant l'article sur l'adresse mail du magazine, en ne cherchant pas plus loin la raison de ce soudain intérêt pour le couple de guitaristes...

    ---

    Lorsqu'ils sont enfin descendus de la voiture et que Momoko est repartie en trombe, Reita se retrouve alors avec un Ruki qui lui fait la gueule.
    Le bassiste regarde avec tristesse son petit ami. Que faire ? Il décide alors de tout tenter pour qu'il arrête de le bouder. Il l'emmène dans pleins de magasins chics et lui fait essayer toutes sortes de choses. Mais son amant ne se montre pas très coopérant et il fini par abandonner le "Plan PFDS" (Pour Folle Du Shopping).


    - Viens Ru, on va au Parc nourrir les cygnes, lui propose-t-il tout en sachant que Ruki adore faire ça depuis qu'il est tout petit.

    Mais le chanteur se contente d'hausser les épaules et de le suivre d'un air maussade, trainant des pieds, mais souriant tout de même intérieurement des efforts de son conjoint. Ils achètent une baguette de pain à une boulangerie sur le chemin du parc. Ils arrivent devant le grand portail au bout de quelques minutes de marche. Là, Reita, le c½ur battant, se saisit timidement de la main du petit blond, qui le repousse immédiatement :

    - Arrête, on va nous prendre pour des homosexuels ! S'exclame le chanteur.
    - O.O

    Le bassiste reste muet comme une carpe face à cet argument de taille. Ils pénètrent dans le parc et se dirigent vers le bassin aux cygnes. Ces derniers, les voyants arriver avec la baguette aux airs si appétissants, s'amassent contre les grilles délimitant leur enclos. Cela arrive à tirer un petit sourire à Ruki qui, s'accroupissant près du bassin, prend un gros morceau de pain et se met à l'émietter avant de le disperser parmi les rangs serrés des oiseaux. Reita fait de même, tout en guettant le visage de son jeune amant qui se déride progressivement et s'épanoui en un beau sourire. Rassuré, le bassiste reporte son attention sur les affamés qu'il nourrit et s'aperçoit, à son grand déplaisir, d'une immense injustice : les plus forts poussent les plus faibles pour leur piquer les miettes de pain qu'il leur envoie ! C'est la loi de la Jungle !


    - Mais dégage ! Lui pique pas sa ration ! Mais allez merde quoi ! S'énerve le grand blond, E-En plus il est blessé à la patte ! Allez laisse-lui ducon !

    Le rire cristallin de Ruki le fait tourner la tête.


    - T-tu me fais plus la gueule ?

    Seul un regard noir du plus jeune lui répond. « 
    Ok... ç___ç » se dit le créteux en mal d'amour. Ils finissent de nourrir les volatiles, puis décident d'aller manger un bout dans un resto. Sur le chemin, Reita aperçoit un Purikura. Il attrape son amant par le bras et dit, en le lui montrant :

    - Eh mon ange, ça te dirait qu'on fasse une photo dedans ?
    - Nous ne sommes plus des gamins Rei. Et puis je suis pas un ange, je suis une patate, tu l'as dit toi-même, réplique Ruki en se dégageant.

    Le bassiste blond soupire tristement avant de suivre Ruki, qui continue son chemin comme si de rien était. Quelques mètres plus loin, Reita repère un restaurant Italien, réputé en particulier pour ses délicieuses glaces. Le chanteur raffolant des glaces, le grand blond lui montre l'établissement avec enthousiasme et Ruki accepte d'y aller, ce qui soulage son petit ami.
    Ils entrent donc, et se font installer à une petite table à l'écart. « 
    Très romantique » pense Reita en jetant un petit coup d'½il au décor les entourant, avant de reporter son attention sur son bien aimé qui fait toujours la tronche.
    Une serveuse vient vite leur distribuer les menus.


    - Désirez-vous un apéritif messieurs ?
    - Un jus de pomme et un kir à la mûre s'il vous plait, demande Reita, connaissant les goûts de Ruki sur le bout des doigts.

    Le jeune femme partie, les amoureux regardent dans leur menu respectif dans un lourd silence. Au bout de quelques instants, la serveuse revient pour prendre leur commande et poser leur apéritif : le kir pour le créteux et le jus de pomme pour le petit blond. Encore une fois, Reita, sûr de lui, commande à la place du chanteur :

    - Pour Monsieur ce sera une salade de tomate et de mozzarella et des spaghettis carbo/
    - *sèchement* Non je crois pas non. *à la serveuse* Je prendrai une salade au chèvre et une pizza aux trois fromages s'il vous plait.
    - Hm, oui d'accord, dit la serveuse gênée pour le bassiste, et pour vous ?
    - Une salade à la vinaigrette et des spaghettis bolognaises siouplait, grogne Reita avant de se mettre définitivement à bouder.

    La serveuse se retire et Ruki prend la main de Rei dans la sienne, et lui dit en la caressant :

    - Eh Rei, souris à ta patate préférée.

    Le bassiste lève les yeux vers Ruki qui lui adresse un joli sourire auquel il ne peut s'empêcher de répondre faiblement. Le chanteur se penche au dessus de la table, attirant doucement Reita vers lui, et l'embrasse amoureusement. Le grand blond lui rend son baiser avec plaisir, laissant leur langue se caresser avec douceur. La serveuse revient alors avec leur entrée, rompant ainsi le charme qui s'est formé. Toute gênée encore une fois, elle se dépêche de déposer les assiettes et s'en va prendre la commande d'une autre table.


    - Itadakimas', sourit le bassiste en voyant l'air affamé du blondinet. « Pire que les cygnes » pense-t-il avec amusement.
    -Itakaki' !

    Ruki boit une gorgée de sa boisson, puis prend sa fourchette et goûte une bouchée de sa merveilleuse salade :


    - Miam ! =w= s'exclame le jeune homme, alors que le chèvre lui fond agréablement dans la bouche, tandis que Reita reste subjugué par le visage soudainement illuminé de son amant.

    Le grand blond se met lui aussi à manger, quand, au bout d'un moment, Ruki lui demande :

    - Tu vas pouvoir rentrer chez toi ?
    - ... Non je ne pense pas.
    - Tu sais où tu vas aller ?
    - Non pas vraiment...
    - Viens habiter chez moi alors =)
    - EH ?! S'étonne Reita en s'étouffant avec son kir.

    Le petit chanteur se lève pour tapoter le dos de son amant et lui servir un verre d'eau. Une fois la toux du jeune homme calmée, Ruki dépose un petit baiser sur sa joue, avant de se redresser. Son attention est alors captée par quelqu'un sortant du restaurant, l'air en colère, un ordinateur portable sous le bras.

    - Shou ? O.o Mais que fait-il ici ?
    - Shou ? Qui c'est ça ? Demande Reita d'un air soupçonneux.
    - Ah merde *a gaffé*
    - Bah dis, c'est bon.
    - C'est l'ex d'Aoi...
    - Aoi a un ex ?! o.o
    - Cela semble t'étonner u.u'
    - Il ne nous en a jamais parlé...
    - Normal, il préfèrerai l'oublier, murmure le blondinet en se rasseyant à sa place pour finir sa dernière feuille de salade.

    Voyant que le jeune couple a terminé leur entrée, la jeune serveuse les débarrasses et emmène leurs plats principaux. Reita attend qu'elle soit repartie pour relancer la conversation :

    - Tu as l'air d'être pas mal au courant de tout, raconte moi Ruki...
    - Euh, c'est que... Je n'ai pas le droit Rei é.è
    - Ruki-chan, je te jures que je ne répèterai pas à Aoi que tu me l'as dit !
    - D-d'accord...

    Il se racle la gorge, prend un morceau de sa pizza, et, tel un conteur, se met à déballer tout ce qu'il sait à propos d'Aoi :

    - Aoi, jusqu'à ses 18 ans, vivait dans la petite ville de Mie avec son grand frère Miyavi qui, lui, était déjà à l'université. Le jeune homme était tombé profondément amoureux d'un garçon de sa classe appelé Shou. Ce dernier avait fini par l'apprendre et avait accepté de sortir avec Aoi. Les quatre mois suivants avaient été emplis de bonheur pour le guitariste. Ils faisaient souvent l'amour, mais cela ne dérangeait pas le brun, qui sentait son amour pour le jeune homme augmenter de jour en jour. Pourtant le doute commença à s'immiscer en lui lorsqu'il aperçut, un soir, en sortant de cours, son petit ami avec une fille du lycée dans les bras. Il tentait de se convaincre que cette fille n'était qu'une amie pour Shou, mais en vain. Un jour Shou oublia de fermer sa session MSN quand il partit de chez Aoi. Celui-ci n'avait encore rien remarqué lorsqu'il entendit une douce musique lui signalant un nouveau message. Il cliqua machinalement sur la notification, avant de se rendre compte que c'était le compte de Shou. Trop tard, le mail était déjà ouvert. Quelques mots attirèrent l'attention du brun : "Alors comment était ton après-midi chez ta petite pute ? Haha ! Quel con de ne pas s'être encore rendu compte que tu sortais avec lui juste pour le sexe !". Aoi, complètement désorienté, avait appelé Shou pour lui demander des explications. Le jeune homme avait laissé passer quelques secondes de silence avant d'annoncer dans le combiné : "Ce soir viens au Gymnase à 21h, je t'expliquerai tout là-bas". Bien entendu le brun s'était rendu au rendez-vous sans réfléchir et... 'fin bref Shou était venu avec tous ses potes et ils ont fait une super tournante et, et, et s'il te plait Reita ne lui dit pas qu'on a vu Shou à Tokyo ! >_<'

    Reita reste d'abord bouche bée, puis s'énerve :

    - T'aurais pas pu le dire plus tôt ?! J'lui aurai cassé la gueule à ce salaud !
    - Calme-toi Rei, souffle doucement Ruki en plaçant et frottant son pied à un endroit stratégique, situé à l'entrejambe du bassiste fougueux. Ce dernier se mord la lèvre inférieure avant de se reprendre et de demander :

    - Uruha le sait ?
    - Bien sûr que non, Aoi ne veut pas l'inquiéter, et puis moi je l'ai appris... par erreur.
    - C'est à dire ?
    - Aoi a gaffé devant moi et je l'ai forcé à tout de me dire par inquiétude.
    - Exactement comme je viens de le faire avec toi n_n
    - Tu trouves ça drôle ? e.e
    - Non 0.0

    Le petit blond soupire et, finissant sa pizza, va s'installer sur les genoux de son amant en attendant de commander le dessert.

    - Parlons d'autre chose, je me sens mal de t'avoir dit tout ça...
    - Hmm. Tu sais que tu as des lèvres à croquer mon chéri ? J'ai envie de te les m/ *SPLASH*

    ---

    Je sors de l'hôtel, main dans la main avec mon adorable Uruha. Du coin de l'½il je m'amuse de la réaction des employés de la veille, qui regardent mon amant avec de grands yeux surpris, remarquant enfin sa nature masculine. Je tourne le regard vers le blondinet, qui, tout fier, porte le sac où est pliée sa belle robe de princesse.

    - Ruwa ?
    - Hm ?
    - Que va tu faire de la robe ?
    - Je vais la garder comme le souvenir de ma plus belle nuit ^.^
    Je lui souris et approche son visage du mien, lui caressant tendrement la joue, avant de sceller nos lèvres dans un énième baiser. Je ne m'en lasse pas ! Midi sonne et nous nous séparons après un dernier petit bisou.

    - Déjà ? S'étonne Uruha qui n'a pas l'air d'avoir vu l'heure passer.
    - On va manger un bout dans un resto ? Je lui propose dans un sourire.
    - Hai !

    Il se ressaisit de ma main et m'entraine vers un restaurant qu'il a l'air de connaitre.

    - Mangeons ici Aoi, ce restaurant Italien est réputé en particulier pour ses délicieuses glaces !

    J'accepte immédiatement et nous entrons. Une serveuse vient nous accueillir et nous installe à une table. Elle nous apporte les menus, et s'en va en chuchotant à un de ses collègues au passage :

    - Décidément, tous les couples homo sont de sortie aujourd'hui !

    Je hausse un sourcil mais ne dis rien. De plus, c'était une constatation et non une réflexion amère de lesbienne refoulée, pas la peine de s'énerver. Uruha n'a pas l'air d'avoir entendu, il est bien plus occupé à me jeter des regards langoureux. Je lui fais un petit sourire en coin avant de porter mon attention sur le menu, ma main n'ayant pas quitté la sienne.
    Nous commandons et discutons de sujets sans grand intérêt, la principale « discussion » se déroulant sous la table, entre nos jambes qui se caressent sensuellement, jusqu'à ce que la fougue de mon blondinet emporte son pied à mon entrejambe.


    - Ruwa... Pas en public u.u
    - Oh... fait-il avec une petite moue déçue qui lui va à ravir.

    Je souris et lui fais un petit bisou au coin de la bouche pendant que nos plats sont apportés. Nous mangeons avec appétit et, entre deux bouchées, Uruha relance la discussion (orale cette fois >///<) :


    - Tu as une idée de ce qu'on pourrait offrir à Kai-chan pour lui remonter le moral ?

    J'avale un peu de mon risotto tout en réfléchissant.

    - Honnêtement non...
    - Je suis sûr que Rei et Ruki vont lui acheter aussi quelque chose !
    - Et alors ?
    - Ben alors, il faut que notre cadeau soit le meilleur !
    - Pour l'instant on va se contenter d'un cadeau simple et qui lui fera plaisir, d'accord ?
    - Mais...
    - Il n'y a pas de « mais » qui tienne U.U De plus, j'ai une petite idée de cadeau idéal pour quand il sera sorti de l'hôpital, je rajoute avec un grand sourire.
    - Qu-Quoi ? Dis-moi !
    - Non, tu le sauras le moment venu mon chéri, dis-je en ponctuant ma phrase d'un clin d'oeil malicieux.

    Le repas se poursuit tranquillement. Ou presque. Uruha continuait de m'asticoter pour que je lui révèl
    e mon idée...

    - Allez dis-moi !
    - Non u.u
    - Si tu ne me le dis pas je... je... on ne fera plus l'amour !
    - Alors je te violerai u.u
    - J'irai porter plainte !
    - Au contraire, tu en redemanderas n.n
    - Non !
    - Si.
    - Non !
    - Si =)
    - Nooon !
    - Siii =D
    - Si !
    - Non !
    - HAHA ! Je t'ai eu ! S'exclame-t-il, victorieux, en brandissant sa fourchette dans les airs, manquant de peu d'éborgner la serveuse venue récupérer nos plats vides.
    - Doucement Ruwa, c'est toi qui vas finir au poste de police pour meurtre si tu continues U.U'
    - Pardon é.è, s'excuse-t-il à la jeune femme, avec une gueule de chat.
    - Ce n'est pas grave Monsieur n.n' Vous désirez un dessert ?
    - Ouiiiiii !
    - Je prendrai juste un café.
    - D'accord.

    Elle dépose la carte des desserts devant Uruha puis retourne en cuisine, pour revenir deux petites minutes plus tard prendre sa commande.


    - Je veux tout !
    - Uruha, tu as les yeux plus gros que le ventre !
    - Bon, bon, soupire-t-il avant de jeter son dévolu sur une glace à l'italienne vanille (bien évidemment pas dans les desserts du menu).

    La jeune serveuse fronce les sourcils, puis se disant très probablement qu'il est peut être déconseillé de mettre en rogne le blond, elle prend la commande en note puis repart.

    - Princesse est au restaurant et commande une glace "avec cornet je vous prie", dis-je en me moquant allègrement.
    - Bah au moins ça leur fait de la vaisselle à faire en moins, baka !
    - Ah si tu savais combien je t'aime, des comme toi il n'y en a pas deux !

    Il hésite un peu avant de répondre, ne sachant pas si j'ironise ou non. Puis il remarque mon sourire franc et me le rend avec timidité, tout en rougissant légèrement.

    - Moi aussi je t'aime A-chan, souffle-t-il alors que sa glace et mon café nous sont apportés.
    - Oh, une glace au sperme ! Dis-je en gloussant lorsque nous sommes à nouveau seuls.
    - Aoi è_é

    Il se met à lécher la crème glacée avec délice... Et je ne peux m'empêcher de glisser, sur un ton coquin :

    - Tu t'en mets partout, petit cochon !

    Le blondinet me fusille du regard avant de continuer à manger, avec tout de même un peu moins d'entrain.

    - Tu savais que lorsque tu avales du sperme, c'est aussi protéiné qu'un steak ?

    - AOI ! Glapit-il en m'envoyant sa glace à la figure. Unfortunately, la « glace au sperme » me rate de justesse et fini sa course derrière moi dans un grand « SPLASH » sonore.

    - EH OH !

    Je me retourne précipitamment, tandis qu'Uruha se décale, en mode « oups », pour voir la victime de son lancé terroriste.


    - REI ?! O.O

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